Nos travaux consistaient principalement à contrôler les repousses à l’aide de techniques manuelles comme la coupe ou l’arrachage de drageons et de semis, tout en assurant la remise en état des sols perturbés lors des interventions précédentes. En revanche, la caractérisation des colonies nous a permis d’ajuster nos actions sur le terrain : en plus des repousses anticipées, un nombre important de nouvelles zones très denses ont été découvertes, ce qui a nécessité d’étendre l’aire de travail. Ainsi, notre équipe a été mobilisée pendant plusieurs semaines pour mener à bien cette tâche, sur une superficie estimée à 1.4 hectares. Afin d’optimiser nos interventions, une nouvelle méthode a été testée cette année : l’utilisation de la débroussailleuse pour traiter les jeunes tiges, très nombreuses et dispersées, qui apparaissent généralement la première année suivant un contrôle. Cette technique nous a permis de couper rapidement un grand nombre de repousses et de les affaiblir avant qu’elles ne s’enracinent profondément.
Comme ces travaux se déroulaient dans un parc public très fréquenté, il a également été essentiel de maintenir les lieux propres et sécuritaires. Les plants, tous arrachés avant la fructification, ont été déchiquetés sur place, afin de préserver l’aspect soigné du parc et de faciliter la décomposition naturelle de la matière végétale.
Ce projet a été mené dans le cadre d’un mandat confié par la Ville de Montréal. Il contribue directement à la restauration écologique d’un des plus grands parcs de l’île. Grâce à cette collaboration, les zones sensibles sont peu à peu débarrassées des nerpruns, ce qui permet à la flore locale de repousser et à la biodiversité de revenir durablement.
